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Exit Mohamed Bazoum du pouvoir au Niger ! Le coup d’Etat a été confirmé ce mercredi 26 juillet 2023 comme indiqué par ICI1FO.COM dans un précédent article. Dans une déclaration lue tard dans la nuit à la télévision nationale nigérienne, un groupe de militaires a annoncé la prise de pouvoir par un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Nul doute que Mohamed Bazoum récolte la rançon de son entêtement. Dans la sous-région ouest-africaine en proie au terrorisme, les masses populaires au Niger comme au Mali et au Burkina Faso ont vomi l’ancien colonisateur français qui manque de résultat depuis la dernière décennie sur le front anti-terroriste. Sa présence sur nos territoires a fini par agacer la jeunesse qui n’a eu de cesse de réclamer la rupture du cordon ombilical.
Partout, l’aspiration à la dignité est montée d’un cran et s’est généralisée entre ces peuples voisins. Depuis lors, les dirigeants au pouvoir qui s’accorderaient d’un quelconque confort de compromission avec la politique française n’étaient plus les bienvenus. C’est dans ce contexte que des coup d’Etat sont intervenus au Mali, en Guinée Conakry et au Burkina Faso.
Mohamed Bazoum, tel un valet de moins de la France
Dans un contexte où la France a perdu de sa crédibilité chez les voisins, y compris au sein des populations nigériennes, le président déchu semblait trouver une opportunité de pactiser pour mieux s’en délecter. Mais avec les derniers événements qui le mettent hors du pouvoir, un nouveau sort se dessine pour le Niger et un autre pour la France.
Cette chute de Mohamed Bazoum arrive à un moment où l’axe Bamoko et Ouagadougou se porte bien, avec Conakry comme allié stratégique de par la nature des pouvoirs en place. Il va donc s’en dire que dans un avenir proche Niamey va se rapprocher de cette alliance qui va se renforcer. Quant à la France, elle perd un valet géo-militaire. Ses soldats qui sont présentement sur le sol nigérien risquent de subir le même sort qu’ils ont déjà subi au Mali et au Burkina.
Du moins, si les nouvelles autorités veulent rentrer dans le concert des nations anti -colonialistes de la sous-région en Afrique de l’Ouest du moment, elles seront tentées de chasser aussi les bases militaires françaises qui avaient été accueillies à bras ouverts.
Ira Korotimi pour ICI1FO