La coordination des organisations de la société civile pour la libération de Roch Kaboré tient présentement à Bobo-Dioulasso comme constaté par ICI1FO sur place, une assemblée générale.
À Bobo-Dioulasso, Désiré Guinko, président de la coordination et ses camarades sont venus selon eux, sonner la mobilisation autour de leur lutte qui n’est autre que la libération « totale » de Roch Marc Christian Kaboré, ancien président du Burkina Faso renversé le 24 janvier 2022 par un coup d’état militaire.
Estimant que l’ancien président ne jouit pas totalement de sa liberté, la coordination mobilise ses militants en vue d’exiger la libération « sans conditions » de ce dernier.
Ira Korotimi pour ICI1FO
Le problème du chômage dans ce pays est un signe avant-coureur auquel notre prochain chef d’État doit prêter une attention particulière. Il y a beaucoup de gens qui, à un moment donné, ont effectivement eu une tâche bien rémunérée et ont également occupé une place respectueuse dans leur quartier. Aujourd’hui, ces personnes conduisent des taxis ou travaillent dans un restaurant de malbouffe simplement pour payer la facture. Souvent, les gens le prennent pour acquis, à condition que les enfants aient aussi besoin de gagner de l’argent. Lorsque les enfants ont de l’argent, ils le dépensent et contribuent à notre économie. Les enfants ont besoin de gagner de l’argent, mais comment un jeune peut-il générer des revenus alors que de nombreux adultes sont sans emploi ? Le marché du travail s’est-il retiré pour les jeunes de la même manière que pour les adultes ? Lorsque les pouvoirs en place parlent de créer des emplois, les enfants ne sont pas discutés, mais comment un enfant peut-il générer des revenus ?