« Le Général Michael Langley, Commandant de l’US AFRICOM, a tenu des propos pour le moins regrettables, contenant de graves inexactitudes au sujet du Burkina Faso et de son gouvernement, sans étayer ses affirmations par la moindre preuve », lit-on dans un communiqué du gouvernement burkinabè qui se veut plus précis : « En avançant que les ressources minières du Burkina Faso, ainsi que certains revenus issus de la coopération avec la République populaire de Chine, ne profiteraient pas à la population et serviraient plutôt à la protection du « régime en place », le Général LANGLEY adopte une posture qui nie délibérément la nouvelle dynamique souverainiste du Burkina Faso».
Pour le ministère burkinabè des Affaires étrangères qui a publié le communiqué dont ICI1FO a reçu copie, « de tels propos, légers, infondés et éminemment politiques, sont d’autant plus préoccupants qu’ils ont été tenus dans le cadre d’une instance parlementaire aussi prestigieuse que le Sénat américain, par un haut responsable militaire.»

Le ministère dit exprimer « sa vive protestation face à ces assertions erronées, qui n’ont d’autre but que de nuire à l’image du gouvernement burkinabè, notamment en ce qui concerne les efforts déployés dans la lutte contre la corruption et pour la défense des intérêts du peuple burkinabè ».
Ira Korotimi à Ouagadougou pour ICI1FO