Quand la BRI SUD entre en scène, mieux vaut pour les malfaiteurs que leurs valises soient déjà prêtes pour la prison. C’est ce qu’ont appris à leurs dépens trois individus qui s’étaient improvisés « experts du braquage », mais dont la carrière criminelle a été écourtée par des agents déterminés.
À Gagnoa, une ville habituellement paisible, un opérateur économique a été violemment agressé lors d’un vol à mains armées, laissant les habitants dans la stupeur et l’effroi. C’est dans ce contexte que la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI SUD) s’est mise en branle, bien déterminée à stopper ces criminels qui semaient le chaos.
Premier acte : un vigile pas très discret
Tout commence à Gagnoa, où B M, vigile et père de cinq enfants, pensait pouvoir arrondir ses fins de mois en jouant les apprentis bandits. Mauvaise idée. À peine interpellé, ICI1FO apprend que notre homme se met à table plus vite qu’un client affamé dans un maquis. Il avoue sa participation à un vol à mains armées, mais lâche surtout une info croustillante : un braquage d’envergure était en préparation à Abidjan. La cible ? Rien de moins qu’un coup à 100 millions de francs CFA.
Quand on lui demande l’identité de son complice, B M sort une réponse digne d’un polar mal écrit : « Je ne connais pas son nom, mais il est à Souvent à Gagnoa et Yopougon abidjan. » Pas très convaincant, mais suffisant pour faire avancer les choses.
Deuxième acte : la « recrue » de Yopougon
Direction Yopougon SIDECI, où la BRI SUD met la main sur D K J, 27 ans, lui il est sans emploi mais déjà père de trois enfants. Lorsqu’il est interpellé, il est trouvé en possession d’un pistolet automatique avec quatre balles.
Interrogé, D K J finit par cracher le morceau : il est en contact avec un certain « Ab »
D K J explique que le fameux « Ab »est leur « cerveau ».
Troisième acte : « Ab » et son réseau imaginaire
La traque continue jusqu’à Abobo, où I A le fameux « Ab » , 36 ans, tombe dans les filets de la BRI SUD. Si B M était bavard, « Ab », lui, est carrément un moulin à paroles. Il avoue tout et ajoute même des détails que personne n’a demandés : « Oui, on allait faire le braquage avec « T » et « Cool », et un chauffeur qui connaît bien le terrain. Mais le comptable ? Lui, il est innocent ! »
On croirait presque qu’il défend un camarade de classe lors d’un procès imaginaire. Mais ce n’est pas tout. Selon « Ab », leur arme principale est entre les mains de « Cool »
Entre les aveux précipités, les plans bâclés et les surnoms dévoilés , il est clair que ces apprentis malfrats n’auraient pas tenu longtemps dans le « milieu ». Pourtant, leur objectif était ambitieux : 100 millions de francs CFA, un braquage digne d’un blockbuster hollywoodien…
Conclusion : un ticket direct pour la case prison
Grâce à la BRI SUD, les habitants de Gagnoa et d’Abidjan peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Les trois malfaiteurs sont sous les verrous, et leurs complices en fuite ne devraient pas tarder à les rejoindre.
Moralité de l’histoire ? Quand on veut jouer au bandit, mieux vaut être malin. Pour B M , D K J et I Ab, la carrière criminelle est définitivement terminée.
Christ Yoann pour ICI1FO
