Le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’gou Dimba a défendu, jeudi 28 mars 2024, deux projets de loi portant organisation de la profession infirmière et de Sage-Femmes et Maïeuticiens de Côte d’Ivoire devant les députés. Les membres de la Commission des Affaires Sociales et Culturelles (CASC) de l’Assemblée Nationale ont adopté à l’unanimité ses dispositions.
Concernant la profession infirmière, le projet de loi prévoit pour la première fois l’ensemble des prestations de l’infirmier qui est appelé à offrir aux patients, à leurs familles et aussi aux collectivités en fonction des besoins. Il précise les exigences liées à l’exercice de la profession d’infirmier, il détermine également des conditions d’exercice de la profession infirmière et décrit l’ensemble des actes de soins infirmiers et leur intervention dans le secteur privé. En outre, il organise les cas d’absence du médecin où l’infirmier est amené à accomplir des actes conservatoires nécessaires jusqu’à l’intervention d’un médecin. Aussi, l’infirmier est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l’urgence ou de la détresse psychologique, à mettre en œuvre des protocoles de soins d’urgence préalablement écrit, daté, et signé par le médecin responsable.
Quant à la profession régissant la profession des sage-femmes et maïeuticiens, le nouveau projet de loi réaffirme le rôle important assuré par les sage-femmes et les maïeuticiens. Il édite les règles fondamentales relatives à leur devoir. Il prescrit désormais que la sage-femme est tenue à la sauvegarde et au respect de la vie et de la personne humaine et doit s’efforcer d’apaiser la souffrance de sa patiente.
Ces projets de loi ont pour objectif d’amener le professionnel à faire preuve d’un comportement étique plus exigent auquel s’ajoute le secret professionnel.
Christ Yoann pour ICI1FO