Du 14 au 16 février 2024, ICI1FO apprend qu’il se tient à Ouagadougou un atelier de formation dans le cadre du projet “OSRO/BKF/072/EC : Amélioration de l’anticipation et de la préparation aux risques affectant les zones fragiles et en crises alimentaires au Burkina Faso”. Cet événement, organisé en réponse aux crises récurrentes résultant des aléas climatiques et des chocs divers, réunit des acteurs clés de l’État burkinabè, des organisations internationales, des associations et ONG locales.
La FAO veut anticiper les aléas climatiques et renforcer la résilience des populations à travers une approche anticipative, notamment dans les régions les plus vulnérables du pays. Pour ce faire, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec ses partenaires, s’engage à améliorer les systèmes d’alerte précoce, à renforcer la préparation aux catastrophes et à favoriser la réduction des risques de catastrophes.
« C’est une approche qui a beaucoup d’avantages parce qu’elle permet d’anticiper sur des aléas qu’on était obligé de subir auparavant. Aujourd’hui, nous avons des outils qui permettent de prévenir l’occurrence de ces aléas. Il est donc normal que nous puissions nous préparer pour éviter la manifestation des risques avec tous les dégâts qui peuvent en découler », a indiqué Mamoudou Toubakou Tamboura, expert en systèmes d’alerte et réponses précoces à la FAO.
Les actions planifiées lors de cet atelier visent en particulier les communes de Korsimoro et Ziga dans la province du Sanmatenga, Kirsi et Gomponsom dans la province du Passoré, ainsi que Siby dans la province des Balé. Ces localités, respectivement situées dans les régions du Centre-nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoun, sont exposées à divers risques, notamment l’insécurité alimentaire, les déplacements de population et les catastrophes naturelles.
Le choix de ces communes pour bénéficier de ces actions d’anticipation est motivé par leur exposition constante aux risques et leur vulnérabilité élevée. En concentrant les efforts sur ces zones, les organisateurs de l’atelier aspirent à un impact significatif et durable sur la résilience des populations locales face aux aléas climatiques.
Ce projet, financé par le Directorate-general for european civil protection and humanitarian aid operations (DG ECHO), est mis en œuvre par la FAO en partenariat avec l’ONG APADE. Cette collaboration entre acteurs nationaux et internationaux démontre l’importance de l’approche multipartite dans la lutte contre les effets dévastateurs des aléas climatiques et des crises alimentaires.
Ira Korotimi à Ouagadougou pour ICI1FO