L’arrestation ce lundi 22 août de l’activiste de la société civile, Pulchérie Gbalet, agite l’opinion publique Ivoirienne de plus en plus habituée aux frottements récurrents entre la présidente de l’ACI et le pouvoir en place à Abidjan.

Moins d’un mois après son interpellation à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, alors qu’elle rentrait d’un séjour privé au Mali, l’activiste a de nouveau fait l’objet d’une arrestation ce 22 août 2022, comme révélé par ICI1FO.COM dans un précédent article.

Selon les explications de ses avocats, l’activiste aurait été contactée par la police lui demandant d’aller récupérer son passeport confisqué lors de son audition du 3 Août. Une fois Ies lieux, Pulchérie Gbalet se voit notifier des charges de trouble à l’ordre public. Dans la journée de ce Mardi 23 Août, on apprend sa mise sous mandat de dépôt.

Une situation qui devrait la faire retourner à la prison civile d’Abidjan où elle avait, rappelons-le, été incarcérée d’août 2020 à Avril 2011. Indignée par cette autre actualité politico-judiciaire qui réveille les souvenirs douloureux de la répression judiciaire en Côte d’Ivoire lors de la crise électorale de 2020, l’ex ministre de la communication et numéro 2 de Générations et Peuples Solidaires (GPS), Me Affoussiata Bamba-Lamine a dénoncée dans un tweet une détention qu’elle qualifie « d’arbitraire ». « Pulchérie Gbalet, l’une des leaders de la société civile, arrêtée encore, et ce de façon arbitraire pour ses opinions. Cela démontre une fois de plus que les libertés ont foutu le camp… », a-t-elle protestée.

Sur les plateformes de réseaux sociaux, l’alerte est de mise suite à cet énième clash judiciaire entre Pulchérie Gbalet et le pouvoir en place à Abidjan.

Christ Yoann pour ICI1FO