Elisabeth (nom d’emprunt) n’est pas satisfaite du verdict du juge dans l’affaire qui l’oppose à son époux.
Courant août 2021 en effet, ICI1FO a constaté que Elisabeth a porté plainte contre son époux pour des faits de violences physiques et adultère.
Alors qu’elle s’attendait à ce que le père de ses quatre (04) enfants reçoive une « belle correction », grande a été sa tristesse de voir que seules les charges pour adultère ont été retenues contre son époux, n’ayant pas de certificat médical attestant le cas des violences.
Chose qu’elle dit ne pas comprendre.
« J’ai pourtant été à l’hôpital. J’ai fait une radiographie. On m’a donné un repos médical de 72 heures. Comment peut-on alors dire que les examens et autres pièces ne sont pas suffisants pour attester des violences subies par une personne » s’offusque-t-elle. Aussi, l’accusé (son époux) s’en sort avec seulement une amende pécuniaire.
Furieuse, la bonne dame pense être victime de sa féminité.
« C’est parce que je suis une femme qu’on me traite ainsi. Sinon que toutes les preuves de la violence sont réunies » argue-t-elle avant de préciser que son assistant judiciaire n’a pas joué franc jeu avec elle. « Il n’y a pas eu d’échange entre lui et moi avant l’audience. Difficile aussi de le joindre. Quand je l’écris, il me répond par Ok. Si lui qui est censé m’assister ne me dit pas ce que je dois faire ou apporter pour prouver son accusation, comment pourrais-je m’en sortir» s’indigne-t-elle. « La loi n’a pas été dite » s’est-elle convaincue.
En instance de divorce, la femme aurait souhaité que la question de la garde des enfants soit aussi tranchée quand bien même une plainte n’a pas été formulée sur la question. « Il me menace toujours chaque fois que je pars voir mes enfants (qui sont avec moi présentement). Tant que cette question aussi n’est pas tranchée, je serai toujours en insécurité car, pour rien au monde, il ne va m’éloigner de mes enfants.
J’irai toujours les voir qu’il le veuille ou pas » martèle-t-elle tout en précisant que cela lui met toujours dans une situation d’insécurité.
Ira Korotimi pour ICI1FO