Le directeur de cabinet du MCLU, Diabaté Kaladji lors de son allocution (image ICI1FO)
Le secteur de l’immobilier est plus exposé au blanchiment des capitaux, avec un niveau qui s’élève à 0,95 sur une échelle de 0 à 1, a révélé une évaluation nationale des risques faite sur la période de 2018 à 2019.
Ces résultats ont été livrés au cours d’un atelier de sensibilisation et de formation relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) au profit des promoteurs immobiliers.
Selon le directeur de cabinet du ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU), Diabaté Kaladji, cette évaluation a permis d’élaborer une stratégie nationale qui a été adoptée par le gouvernement en conseil des ministres, dans le but de contenir les risques identifiés.
Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, jeudi 02 juin 2022, M. Diabaté a souligné que le gouvernement attend avec beaucoup d’intérêt le fruit de ces échanges concertés qui vont concourir à des changements notables de comportement et à plus de vigilance des promoteurs de l’immobilier.
Des communications sur la présentation des obligations en matière de LBC/FT du secteur de l’immobilier et de la technique d’identification, d’évaluation des risques et d’élaboration de la cartographie des risques ont été faites au cours de l’atelier.
Christ Yoann pour ICI1FO