Entre critique facile et conversion ou embarquement.
La chronique de ICI1FO.COM des recrues pour le front continue son chemin. La critique s’étant établie dans le quotidien de certains Burkinabè, il va de soi que le front contre l’insécurité connaisse la participation de certains citoyens à la guerre. Pour peu que cela soit une expérience, une occasion de toucher du doigt les réalités des théâtres de combats.
Faso biiga dit Rasta est l’une de ces recrues envoyée sur le front manu militari afin de comprendre toute la profondeur de cette lutte. Il y a de quoi se réjouir, parce qu’il est si facile de voir le verre à moitié plein, pendant que des combattants s’affairent au prix de leurs vies pour sortir le pays de cette situation malheureuse.
Trop facile de dire des sottises, des bêtises avérées dont on se plaît à marteler comme une vérité immuable. Le vase de la haine est d’autant trop plein qu’il faut réduire certains à leur simple expression, à ce qu’ils valent réellement. Les vomissures truffées de haine et de sabotage, les escarmouches de la dernière verve et les pantalonnades ridicules sont en premier chef les jeux favoris auxquels s’adonnent des apatrides. Ils sont de tous les bords avec en filigrane leurs maîtres à penser d’ici ou d’ailleurs mais là où ils veulent exceller, dans la critique pour nuire, cela ne marchera pas. Il faut les envoyer faire preuve de leur savoir et de la raison qu’ils ont de tenir en laisse un régime qui fait mieux dans la lutte contre l’insécurité terroriste.
Bon combat à Faso Biiga au front.
Ira Korotimi pour ICI1FO