Lors de son message de nouvel an adressé aux Tchadiens le 31 décembre 2024, le chef de l’État, Mahamat Idriss Deby Itno, a prédit qu’après la rupture des accords militaires avec Paris fruit d’une mûre réflexion et d’un choix pleinement assumé pour la souveraineté nationale, le Tchad subira les conséquences de cette décision historique. « Je sais que nous allons être combattus. J’ai pleinement mesuré les conséquences sécuritaires, économiques, diplomatiques et médiatiques qui peuvent découler de cette décision historique », a-t-il déclaré.
Il a ajouté, « Nous n’avons pas écarté la possibilité que nos propres compatriotes soient, malheureusement, utilisés pour essayer de déstabiliser notre pays. »
Pour le président, « cette décision constitue une réponse à une aspiration commune et légitime du peuple tchadien. Je l’ai prise et je l’assume entièrement, grâce à Dieu », a-t-il martelé.
Toujours selon le Maréchal, « Tout combat pour l’indépendance ou la souveraineté exige des sacrifices, et nous les devons aux générations futures, comme nos aînés ont consenti des sacrifices pour nous léguer un pays debout », a-t-il laissé entendre.
Moins de deux semaines après cette déclaration, la capitale tchadienne et plus précisément le palais Toumaï, siège de la Présidence a fait l’objet d’une attaque terroriste la nuit d’hier, mercredi 8 janvier 2025. Qui est derrière cette attaque ? Une question légitime dont des millions des tchadiens se posent.
Pierre le Blanc pour ICI1FO