À l’heure où nous écrivons ces lignes, ICI1FO apprend qu’un groupe de jeunes membres du CNJ prépare une manifestation dans les jours à venir contre une supposée tentative de braquage du CNJ-BF par Moumouni Dialla.
« Nous sommes contre l’imposture » nous dit un des jeunes au téléphone ce matin 26 novembre 2024. À écouter les jeunes, ils ont fait plusieurs fois la reproche au Président Dialla d’organiser les élections mais celui-ci aurait rétorqué que la situation sécuritaire du pays empêchait l’organisation des élections au niveau du bureau national.

Il faut noter qu’à côté de cet argumentaire qui ne tient pas la route, du reste pour la jeunesse lucidement engagée, l’on apprend que des organisations qui ont la même structuration que le CNJ-BF ont entamé leurs renouvellements.
Par exemple, le Conseil National de l’économie informelle dont le mandat est fini en début novembre prépare son renouvellement national pour ce 28 Novembre 2024 pendant que le renouvellement des démembrements se poursuit et son au niveau commune pour le bonheur de ses membres. Aussi, le Conseil National des OSC a lancé le renouvellement de ses démembrements et qui se poursuit pour aboutir au renouvellement national.
Donc prétexter de la situation sécuritaire pour ne pas procéder au renouvellement du CNJ-BF est l’argumentaire d’une structure qui manque de vision, et qui pourrait être qualifiée de contraire à la dynamique nationale où tout est urgent.
Jusqu’où iront ces jeunes ? Nous n’en savons pas grande chose mais vu la conviction avec laquelle ceux-ci s’expriment, on peut facilement imaginer une suite très scandaleuse pour Dialla et ses alliés.
Nous le disions et nous le répétons, le CNJ n’est pas la propriété privée d’un groupe d’individus ou d’un individu, si Dialla et sa bande ne rectifient pas les choses avant qu’il ne soit trop tard, ils finiront tous à la poubelle de l’histoire car cette jeunesse ne se laissera plus manipuler. »
Ira Korotimi à Ouagadougou pour ICI1FO