Le 20 septembre 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants du quartier SODECI à Issia.

Ce matin-là, la routine quotidienne de Dame A., qui revenait paisiblement du marché, se transforme en cauchemar.
À son retour, un silence pesant plane dans la maison. Son fils de cinq ans, qu’elle avait laissé seul le temps de ses courses, a disparu.

L’angoisse s’installe rapidement. Ce n’est qu’un début.

Quelques minutes plus tard, son téléphone vibre. Un message glaçant lui parvient : son enfant a été enlevé. Le ravisseur ne mâche pas ses mots, réclamant une rançon de 1 500 000 FCFA. Il menace, sans scrupules, de vendre l’enfant à des étrangers si la somme n’est pas versée dans un délai de trois jours.

Que faire dans une telle situation ? La panique guette, mais Dame A. garde la tête froide.

Sa première réaction : se rendre directement à la Brigade de Gendarmerie d’Issia. Là, les hommes du Général Apalo Touré prennent immédiatement les choses en main. Une course contre la montre s’engage. Chaque minute compte.

LA TRAQUE :

Les gendarmes, habitués à gérer les crises avec un calme olympien, déploient leur stratégie. Une équipe d’élite, dirigée par le Commandant de la Compagnie d’Issia, se met à l’œuvre. L’enquête avance à grands pas. Rien n’est laissé au hasard : surveillance, recoupements d’informations, interrogatoires discrets. La tension est palpable, mais la persévérance est de mise.

Le 23 septembre, quelques heures seulement avant l’expiration de l’ultimatum imposé par le ravisseur, la lueur d’espoir tant attendue apparaît.

Le ravisseur est signalé à Yokorea, un village, à une trentaine de kilomètres d’Issia, il est cueilli par les gendarmes comme un fruit mûr.

L’enfant, fort heureusement, est retrouvé sain et sauf. Ce petit être, qui a échappé à l’horreur, est rendu à sa mère sous des larmes de soulagement.

Quant au ravisseur, ses jours de liberté sont désormais comptés. Il sera bientôt traduit devant les juridictions compétentes pour répondre de son ignoble acte.

Cet épisode rappelle à quel point la vigilance de chacun est essentielle.

La Gendarmerie Nationale, en bon gardien de la sécurité publique, encourage d’ailleurs vivement la population à télécharger et utiliser l’application GEND ALERTE. Disponible gratuitement sur App Store et Play Store, cette plateforme permet à tout citoyen de signaler une activité suspecte en un simple clic.

Dans cette histoire aux allures de film policier, ICI1FO note qu’une chose est certaine : la solidarité et le sang-froid des autorités auront eu raison de l’adversité.

Christ Yoann pour ICI1FO