Au Sénégal, l’arrestation le 24 juillet 2024 de l’opposant Amath Suzanne Camara, qui a tenu des propos critiques envers le président Bassirou Diomaye Faye, a relancé le débat sur le délit pour offense à chef de l’État, passible de cinq ans de prison.
Les faits remontent au 23 juillet 2024 : sur la chaîne Seneweb, ce cadre de l’APR a affirmé lors d’une interview en wolof que le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont menti pour accéder au pouvoir et qu’ils continuent de mentir.
Dès le lendemain, le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire. Amath Suzanne Camara a été interpellé et placé en garde à vue dans la soirée, en attendant son audience devant la justice.
Mohamed El Bachir à Dakar pour ICI1FO