Le 14 avril 2024, la police d’Aboisso est interpellée à Assouba pour un cas de meurtre.
Une fois sur les lieux, les agents sont choqués par ce qu’ils voient, c’est le corps sans vie d’une fillette avec les parties intimes ensanglantées qu’il découvre dans les herbes près d’une maison inachevée. Très vite, le préfet de police de la région se saisit de l’affaire.
C’est ainsi que le commissariat d’Aboisso avec à sa tête le Caire Tuyo secondé par le Caire Aboua commence à mener leur enquête car pour eux ce crime ne devrait pas rester impuni.
Menée avec minutie, l’enquête conduit la police sur les traces d’un jeune homme de 25 ans habitant le secteur où la fille a été assassinée.
Il l’envoie au commissariat pour l’entendre et vu son profil très innocent les policiers eux-mêmes doutaient de sa culpabilité. Mais après plusieurs questions avec des méthodes bien connues de la police, ce dernier finit par avouer son crime. Son témoignage est glaçant.
La confession du mis en cause
Vers 17h, il allait couper des feuilles de tarot et il aperçoit la petite fille Justine Kambou qui lui a demandé de l’aider à charger sa bassine d’eau, ce qu’il accepte sans problème, elle lui dit qu’elle fera quatre tours. Alors, il continue son chemin tranquillement.
Au dernier tour de la petite, le jeune de retour demande à coucher avec elle, ce qu’elle refuse alors il la tire de force dans une maison inachevée où elle puisait l’eau et commence à la violer. Ayant constaté qu’elle saignait, il se retire, la fille voulait crier alors il l’étrangle, elle défèque alors sur elle, et sur lui aussi.
Après son forfait, il part se nettoyer dans un marigot non loin de là, il revient et constate que la fille ne bouge plus, alors il jette son corps par la fenêtre, le traîne avant de l’abandonner dans la broussaille. Il sort par une fenêtre à l’arrière de la maison inachevée puis rentre à la maison comme si de rien n’était.
Pendant que la fille était recherchée, il était chez elle avec son père et lorsque le corps a été découvert ils ont pleuré ensemble.
Quelques jours après son forfait, il est tombé malade durant 3 semaines.
C’est ainsi qu’un mois après ce crime odieux, la vaillante police d’Aboisso épingle le violeur et assassin de la petite fillette de 10 ans.
Mention spéciale au PRÉFET DE POLICE M. Assi Adon Aristide qui mettait la pression à chaque fois sur les chargés de l’enquête. Bravo au Caire TUYO pour ce boulot formidable.
Motion pour le Caire adjoint M. ABOUA, chargé de l’enquête qui a passé des nuits blanches sur cette affaire, il était à des heures tardives sur le lieu du crime afin de suivre toutes les pistes pouvant le conduire au criminel. Durant cette enquête, il a senti la psychose qui régnait dans le village d’Assouba.
Cette arrestation est un soulagement pour le village d’Assouba et pour Aboisso.
Christ Yoann pour ICI1FO.
