Les Ministres de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique (MINEDDTE), Assahoré Konan Jacques et de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité (MINHAS), Bouaké Fofana, ont effectué le 22 avril 2024 dernier, une visite conjointe sur les sites du Centre de Valorisation et d’Enfouissement Technique de Kossihouen (CVET) dans la Commune de Songon et l’unité de transformation de la graine de palme, ADAM Afrique, basée à Sikensi. Accompagnés du Directeur du CIAPOL et des responsables du CVET, ils ont révélé une situation alarmante. Notamment la pollution du cours d’eau situé à Kodiakro, attribuée aux activités de la Société ADAM Afrique.
S’exprimant sur l’objet de cette visite, le Ministre Assahoré a déclaré que « Nous répondons à la demande du Premier Ministre suite à des rapports inquiétants sur la pollution des cours d’eau près du CVET. Avant notre visite, le CIAPOL a déjà fait des constats alarmants. »
À la lumière de ces découvertes, une réunion de crise s’est tenue, aboutissant à la prise de mesures immédiates.
Conformément aux dispositions du nouveau Code de l’Environnement, énoncées dans son ‘’TITRE V : Droit d’accès à la justice, Réparation, Sanctions administratives et pénales’’, les auteurs de pollution environnementale encourent des sanctions pénales et administratives. Des amendes, des peines d’emprisonnement, voire la fermeture permanente de l’établissement fautif sont prévues à cet effet.
De plus, le pollueur est tenu de restaurer l’environnement endommagé, de réhabiliter les sites pollués, et d’indemniser les personnes impactées par la pollution.
Roland Konan pour ici1fo