Le préfet de police de Bouaké, s’est ouvert ce vendredi 02 février 2024 à ICI1FO.COM dans les locaux de la préfecture de police pour tenter d’apaiser les esprits liés aux vives tensions qui s’activent autour du match Côte d’Ivoire – Mali, prévu ce samedi 03 février 2024, comptant pour les quarts de finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023).
Selon le Préfet de police Maxime Mobio, des informations reviennent selon lesquelles, des jeunes promettent de se rendent coûte que coûte avec ou sans tickets au stade de la Paix pour assister au match entre les Eléphants et les Aigles du Mali comptant pour les quarts de finale, ce samedi 03 février 2024. À l’origine de ces annonces contre les normes sécuritaires autour de la CAN, l’accès difficile voire le manque de tickets pour aller au stade.
Pour ces jeunes, la ville de Bouaké serait privée de la vente de tickets pour permettre à la population de suivre les matchs. Raison suffisante pour eux de prédire le désordre au stade, a indiqué Maxime Mobio.
En conséquence, le premier responsable de la police de Bouaké fait des précisions et rassure. « C’est le lieu de rappeler aux jeunes et à toutes les populations que l’accès au stade de la paix de Bouaké se fait sur présentation du ticket du jour. Le ticket homologué par la CAF, il n’est pas question de venir avec un autre ticket, il n’est pas question de se retrouver aux abords même des différents dispositifs des forces de l’ordre sans ticket.
Des dispositions seront prises pour que ceux qui n’ont pas de ticket n’aient pas accès au stade de la paix de Bouaké », a-t-il prévenu. Sur l’épineuse question de l’accès aux tickets, Maxime Mobio a souligné que les tickets ont été longtemps mis en vente bien avant le coup d’envoi de la CAN.
Les tickets ont été payés en ligne, donc ils n’ont pas été bloqués au motif qu’on ne voudrait pas que les jeunes de Bouaké soient au stade. Donc, il faudrait que les gens le sachent. Ce qui est constaté, dit-il, c’est que les lieux de vente ont été ouverts le jeudi 1er février. Et aussitôt ouverts, ces lieux de vente ont été fermés, parce qu’il n’y avait plus de tickets.
« Certains disent qu’il n’y a pas eu assez de ticket à vendre pour Bouaké, d’autres disent encore que Bouaké n’a pas eu un quota de tickets. Il faudrait qu’on dise aux jeunes que ce n’est pas comme ça que les choses se déroulent. Les tickets sont mis en vente en ligne et physiquement. Ceux qui achètent les tickets, ce sont ceux qui désirent se rendre au stade.
Et la vente se fait tant au niveau national qu’international. Et cette vente a commencé avant la CAN. Donc, il faudrait que les jeunes sachent que les tickets mis en vente sont finis » a-t-il expliqué.
Avant de préciser aussi que, ce n’est pas une action de sabotage de leur passion pour le football. Le premier patron de la sécurité intérieur à Bouaké, a terminé en invitant les uns et les autres à préserver la paix, la cohésion sociale, la fraternité, parce que nous sommes dans le domaine du sport.
D’où la nécessité d’avoir un comportement citoyen, en montrant à la face du monde que nous sommes solidaires et que la CAN de l’hospitalité est une réalité.
Christ Yoann pour ICI1FO