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Il est rapporté à travers le service de la communication de la présidence du Faso que le Président Ibrahim Traoré est invité à participer au sommet saoudo-africain, une initiative nouvelle dans le paysage diplomatique.

Mais là n’est pas le hic, il y a bien plus qu’un sommet dans ces genres de rencontres qui n’ont pas la même stature que celle de Russie-Afrique. À l’analyse, la posture du Burkina Faso sous l’ère IB commande une très grande méfiance aux différents partenaires qui se présentent comme des « solutions » aux différents écueils socio-économiques, politiques et sécuritaires. C’est là qu’il faut choisir les vrais du faux.

Jusque là, la Russie et le grand ensemble auxquels le Burkina Faso est partie prenante, font peur à certaines puissances au point qu’elles sont prêtes à tout pour que la marche de la révolution burkinabè soit mise en cause.

Tout considéré, IB ne doit en aucun cas participer à un tel sommet. Les gens sont prêts à tout comme on le dit au Burkina Faso. Encore que le « mysticisme » est arrimé à la politique en Afrique et au Proche Orient. Il faut donc éviter le piège et se prémunir de tout danger. Le premier ministre pourrait bien représenter le chef de l’État, d’ailleurs que ce sommet n’est pas d’un gros calibre dans les relations interétatiques.

À Riyad, ICI1FO.COM estime que le chef du gouvernement peut bien faire l’affaire. Mais aussi, il faut bien user de subterfuges et casser les codes diplomatiques, pour ne pas tomber dans un quelconque guet-apens. En tout état de cause, le peuple a encore besoin de IB, son sauveur, pour parvenir à triompher des terroristes.

Ira Korotimi pour ICI1FO