Lundi, ICI1FO.COM apprend d’un communiqué reçu que la Russie a confirmé ses allégations antérieures et a déclaré que l’Ukraine était « entrée dans la phase finale » de la fabrication d’une « bombe sale », et a averti Moscou que si elle explosait, les matières radioactives pourraient couvrir la Pologne et se propager dans l’atmosphère à une gamme de 1 500 kilomètres.

Dans son briefing quotidien, le ministère russe de la Défense a indiqué que le but de la bombe était « d’accuser la Russie d’utiliser des armes de destruction massive et de lancer une campagne vigoureuse contre la Russie dans le monde visant à saper la confiance en Moscou ».

Et elle a ajouté dans un communiqué qu' »il y a deux organisations ukrainiennes qui ont des instructions spécifiques pour créer une bombe sale, et le travail dessus est dans sa phase finale ».

Elle a souligné qu’en Ukraine, il y a « des institutions qui ont des stocks de matières radioactives qui peuvent être utilisées pour fabriquer une « bombe sale », qui sont 3 centrales nucléaires en activité (sud de l’Ukraine, Khmelnitskaya et Rivninskaya) et la centrale nucléaire inutilisée de Tchernobyl en quelles sont les installations de stockage de déchets radioactifs ».

Selon le communiqué, la base scientifique nécessaire est située en Ukraine, y compris l’Institut de physique et de technologie de Kharkov, dont les scientifiques ont participé au programme nucléaire soviétique et où des installations expérimentales, y compris des dispositifs thermonucléaires « Uragan », ainsi que l’Institut de recherche nucléaire de l’Académie des sciences de Kyiv, où des recherches sont menées avec des matériaux radioactifs.

Et la défense russe a estimé que « selon les plans du régime de Kyiv, il sera possible de déguiser et déguiser ce type d’explosion en prétendant qu’il s’agit d’une explosion soudaine d’une munition nucléaire russe de faible puissance utilisant de l’uranium hautement enrichi ».

Pierre Le Blanc pour ICI1FO