Ce qui se passe, laisse entrevoir qu’en Centrafrique : « les hommes marchent la tête en bas et les pieds en l’air, alors que non ». Ailleurs, lorsque l’on parle de l’Université, on fait allusion à un lieu de haut reflet et de connaissance pouvant encadrer majestueusement les futurs cadres de la République ou d’une nation.
Mais en Centrafrique, ICI1FO.COM apprend de sources concordantes que l’Université est devenue un lieu de copinage où des notes dites ‘’Notes Sexuellement Transmissibles (NST)’’ bat le record. Outre cela, il faut ajouter le favoritisme dans le recrutement des enseignants vacataires et assistants.
Selon la révélation: « un réseau d’enrichissement sans cause s’est implanté à l’Université de Bangui, répandu quasiment dans les Facultés et départements ». « Ce réseau consiste à distribuer des heures de cours par affinités à des prétendus détenteurs de Master 2 pour enseigner dans les Facultés.
Mais ces supposés enseignants vacataires ne se présentent jamais devant les étudiants pour transmettre leurs connaissances et deviennent par excellence des enseignants fantômes qui n’attendent que le paiement des frais de vacation pour émarger », révèle notre source.
Notre source rapporte : « c’est un réseau installé par de nombreux doyens et chefs de départements pour s’enrichir allègrement. Après l’émargement des frais, ils se retrouvent avec ces enseignants-fantômes pour partager les frais indument perçus ».
Que dit le rectorat de l’Université de Bangui à propos de cette sale besogne qui n’est autre chose l’enrichissement sans cause, passible d’une sanction pénale ?
Pourquoi un réseau pour assécher les comptes de l’Etat ? Il suffit d’installer un système de contrôle et de paiement physique pour dénicher les auteurs de ce réseau.
Robert de Bangui pour ICI1FO