Burkina Faso : Les terroristes menacent de prendre les périphéries de Ouagadougou d’ici décembre 2022

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Le Burkina Faso est de plus en plus confronté aux menaces terroristes malgré le changement de pouvoir le 24 janvier 2022 qui n’avait pour principal objectif que de lutter contre l’insécurité.

Promediation a publié le 5 juillet 2022 une Note d’information intitulée « Crise sécuritaire et risque logistique au Burkina Faso (et ses effets potentiels sur le Niger). Notre journaliste de ICI1FO qui a consulté la Note d’information, vous propose une synthèse de la situation sécuritaire.

Promediation nous apprend que le groupe terroriste Ansaroul Islam de Jafar Dicko alias Abou Mamoudou, leader de la composante burkinabè du JNIM (groupe de soutien à l’islam) a organisé une rencontre le 1er juillet 2022 avec ses combattants. Ceux ci envisagent d’exercer une pression sur la capitale burkinabè Ouagadougou.
Jafar Dicko a « ordonné aux chefs de markaz (unités combattantes) de tout faire pour prendre les périphéries de Ouagadougou d’ici décembre 2022. », indique la Note d’information.

Dans leur projet funeste, les actions des groupes combattants doivent s’étendre sur Bobo Dioulasso, la deuxième ville du pays. Il a donc demandé à ses combattants de tout faire pour « couper l’accès entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, ainsi que les axes en direction du Ghana et du Togo, d’ici fin juillet 2022.»

ICI1FO.COM, a consulté la Note d’information de Promediation qui explique que le pont de Boromo situé à mi chemin entre Ouagadougou et Bobo Dioulasso est très menacé par les combattants du JNIM (le groupe de soutien à l’Islam).

« La circulation sur l’axe entre Bobo-Dioulasso et Ouagadougou n’est plus sécurisée. », ajoute Promediation.

Nouveau mode opératoire des groupes armés terroristes
Pour parvenir à leur objectif, les groupes armés terroristes ont développés de nouveaux modes opératoires. Ces modus operandi consistent à «l’encerclement progressif des principales villes de chaque région par le contrôle des voies d’accès des localités environnantes suivi de l’établissement d’un blocus, de la destruction des infrastructures et de l’appel aux civils de quitter la ville dans les 72 heures. », nous apprend Promediation.
Ce mode opératoire complique les approvisionnements des localités en entravant ainsi les accès des convois.

Au Burkina les groupes terroristes n’excluent pas des accords
Le JNIM ne serait pas fermé à des accords de libre circulation. « Selon les informations transmises à Promediation début juillet, le JNIM serait disposé à mettre en place un accord de libre circulation pour les biens et les personnes n’ayant pas recours à des escortes. Cet accord pourrait être élargi à l’ensemble des organisations humanitaires. »
Cette libre circulation sur les axes sous-entendrait « une absence de contrôle par les acteurs armés, mais aussi un libre accès aux villes contrôlées par le gouvernement, pour des individus non armés, y compris les combattants des groupes radicaux (sur le modèle de l’accalmie de fin 2020). »

Ira Korotimi pour ICI1FO

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