Du poisson fumé (image ICI1FO)
ICI1FO a remarqué avec désolation que, depuis plusieurs jours, le poisson frais se fait très rare à Nouna. Cette denrée qui fait partie des habitudes alimentaires des populations, de par sa grande disponibilité est, selon les confidences faites à ICI1FO, interdite d’être acheminée dans la ville par des Hommes armés non identifiés (HANI).
Le ravitaillement de Nouna en poisson frais et fumé provient en grande partie du fleuve Mouhoun, plus précisément de la commune rurale de Sono.
Postés sur les routes, des HANI interceptent cette marchandise et ne la libèrent que lorsqu’ils constatent qu’elle est en état de décomposition, donc plus comestible. Les conséquences de ces agissements ont fait que de nombreuses femmes qui tiraient leurs moyens de subsistance de la vente du poisson frit à Nouna, se retrouvent désœuvrées. Nous espèrons que les actions de sécurisation en cours dans la zone permettront de mettre fin au jeu malsain de ces terroristes.
Ira Korotimi pour ICI1FO