Photo de famille au terme de la rencontre (image ICI1FO)
À l’initiative du Secrétariat exécutif du Comité de Concertation État Secteur privé (SE-CCESP), ICI1FO apprend que le Bureau ivoirien des Droits d’Auteur (BURIDA) et le Conseil National du Tourisme (CNT), ont échangé avec les faîtières de l’industrie touristique, notamment la Fédération nationale de l’Industrie hôtelière (FNIH) et la Fédération nationale de l’Industrie touristique de Côte d’Ivoire (FENITOURCI).
Cette rencontre qui s’est tenue le jeudi 19 mai 2022 à Abidjan-Plateau visait à faire la revue des bases légales de la propriété littéraire et artistique et de la gestion collective des droits d’auteur et des droits voisins, l’état des lieux de la mise en œuvre du protocole d’accord et la synthèse des engagements afin d’établir un chronogramme d’actions.
Les échanges ont abouti à une série d’actions à mener. Notamment, la consolidation de la collaboration entre le BURIDA et les faîtières de l’industrie touristique, à travers la vulgarisation et l’application effective de toutes les dispositions du protocole d’accord, en veillant à pacifier et à apaiser la collaboration entre les services de cet organisme et les faîtières.
Il a été question d’ouvrir des discussions sur les autres secteurs hors hébergement (maquis, restaurants, agences de voyages…) et sur les droits voisins.
Représentant le Secrétariat général du gouvernement, Augustin Assamoi Kouassi a félicité et encouragé le CCESP « à poursuivre l’action de concertation chaque fois que de besoin, afin de régler les litiges qui peuvent naître de l’interprétation des textes.»
Pour Mme le secrétaire exécutif du CCESP, Mariam Fadiga Fofana, l’initiative du CCESP vise « au renforcement de la qualité de la collaboration entre le BURIDA et les professionnels de l’hôtellerie et de l’industrie touristique.»
Le directeur général adjoint du BURIDA, Serge Akpatou, a expliqué que les créateurs d’œuvres littéraires ou artistiques sont des auteurs bénéficiant de droits d’auteur, tandis que les chanteurs, les musiciens, les danseurs et les acteurs reconnus sous le nom d’artistes interprètes ou exécutants, bénéficient des droits voisins (ou droits connexes du droit d’auteur).
Christ Yoann pour ICI1FO