Dans une interview accordée, Dr Oussou Kouamé Rémi président du mouvement politique le Club des nobles amis de Ado (CADO) le lundi 13 Mai 2024 au cours d’une rencontre, par ailleurs enseignant chercheur à l’université Alassane Ouattara de Bouaké est revenu sur différents aspects de son parcours et de sa vie politique.
1) Vous allez commencer par vous présenter
Je m’appelle Oussou Kouamé Rémi. Je suis enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké, au département d’anthropologie et sociologie. En outre, je suis expert en développement professionnel des élèves et étudiants, et analyste socio-politique et économique.
2) Vous pouvez revenir sur vos œuvres produits (livres)
Mon premier livre intitulé « D’une décennie à l’autre, Alassane Ouattara et le défi de la gouvernance en Côte d’Ivoire « , publié aux Éditions pour Tous, en 2017, et le second qui est l’actualisation du premier a pour titre « Alassane Ouattara et le défi de la gouvernance en Côte d’Ivoire « . Publié aux Presses universitaires du Nouveau Monde, il est paru en janvier 2024. Dans l’ensemble, les deux livres analysent les immenses réalisations du Président Alassane Ouattara depuis qu’il a accédé à la magistrature suprême.
La seule petite difficulté, c’est que les Ivoiriens, peu habitués à la rigueur, ont du mal s’adapter aux initiatives du Président; initiatives qui pourtant visent à une transformation structurelle profonde de la Côte d’Ivoire. D’où le titre de ces livres. Pour autant, à force de multiplier les actions et de communiquer là-dessus, la majorité ont compris que Alassane Ouattara est un bâtisseur infatigable.
3) Pourquoi un amour particulier à l’endroit du président Alassane Ouattara ?
Le Président Alassane Ouattara appartient à l’une de ces rares espèces qui ne se rencontrent dans tous les siècles. Déjà, en 1990, lorsqu’il est venu comme Premier Ministre, sa vision et ses idées m’avaient séduit par leur créativité et capacité d’innovation. Puisque je venais d’entrer en université, j’ai été un des premiers à subir ses mesures de restrictions budgétaires, lorsqu’il supprima les cars des étudiants.
Mais avec le recul, j’ai compris que les décisions qu’il prenait et les choix qu’il faisait étaient pour le bien-être durable des Ivoiriens. Ce sentiment n’a fait que se renforcer en 2011 lorsqu’il devint Président de la République. Les diverses réformes et innovations techniques qu’il a apportées à sa gouvernance m’ont si impressionné que j’y ai écrit le premier livre dont je parle un peu plus haut.
4) Président d’un club en soutien au président Alassane Ouattara à travers ces idéologies, que prévoyez vous dans un futur proche à l’horizon 2025 ?
Le Club des Amis du Noble Ado (CADO), puisque c’est de lui qu’il s’agit est né de l’idée d’amplifier les ideaux et les valeurs prônés par le Président Alassane Ouattara. Ceci étant, le mouvement œuvre pour un plébiscite total du Président Alassane Ouattara en 2025. Certes, je me suis inscrit sur la plate-forme des E-militants du RHDP il n’y a pas plus de 6 mois, mais partant du postulat que le Président Alassane Ouattara ne peut obtenir une victoire éclatante, en 2025, que si la base de l’électorat du RHDP s’élargit, j’ai entrepris, sous la supervision du Sénateur Taukla Victor, Départemental RHDP, de procéder à un recencement systématique, dans la Sous-préfecture de N’douffoukankro ainsi que dans d’autres localités où le CADO sera implanté, de tous ceux qui n’ont ni extrait, ni CNI ou ceux dont la CNI est périmée. Le but d’une telle opération d’envergure est, in fine, d’aider tous ces gens à pouvoir être inscrits sur la liste électorale, dans un premier temps, et ensuite de les sensibliser et les inciter à voter pour notre parti, lorsque le moment va arriver.
5) vous pouvez revenir sur vos plans à court, moyen et long terme pour le Rhdp et votre avenir politique ?
Oui, bien entendu. A court terme, mon combat immédiat est d’élargir la base électorale du RHDP dans ma région, la Marahoué, réputée être difficile. C’est ce que je suis en train de faire, à travers le CADO. Et je demeure convaincu qu’avec le travail que nous avons commencé et surtout en nous appuyant sur les atouts qui sont ĺes miens, nous réaliserons les résultats escomptés et nous offrirons la victoire au Président Alassane Ouattara, en 2015.
Pour ce qui est de mon avenir politique, je compte renforcer et fidéliser ma base pour les échéances futures, car je reste assuré que si je suis investi d’une autorité, je peux apporter beaucoup à ma communauté et à mon pays surtout pour l’insertion des jeunes pour laquelle j’ai développé une expertise depuis 1999 et que le gouvernement américain m’a aidé à renforcer et crédibiliser en me faisant participer à l’un de ses programmes d’échange professionnel les plus prestigieux, le Hubert H. Humphrey (HHH), de 2018 à 2019, aux États-Unis.
6) un message à l’endroit des militants, si oui lequel ?
Je voudrais dire aux militants que l’action politique est un sacerdoce. On ne soutient pas un candidat pour ce qu’il peut nous donner tout de suite. On suit quelqu’un d’abord pour ses idées et ses capacités, car à l’exemple du réseautage, une fois qu’on s’attend à quelque chose tout de suite et qu’on ne l’obtient pas, c’est la désillusion et le découragement qui s’installent.
Pourtant, comme dans une course de fond, seuls seront récompensés ceux qui auront été courageux et endurants.
Yaodemi pour ICI1FO