Bonossokoun Arsène Ghislain Somda a été officiellement installé au poste de directeur général (DG) de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX), ce mercredi 13 mars 2024 à Bobo-Dioulasso. Il remplace à ce poste Boubacar Sidiki Babilé Seye, admis à la retraite. C’est le secrétaire général du ministère du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Fidèle Ilboudo, qui a présidé cette cérémonie d’installation.
La SOFITEX a un nouveau directeur général en la personne de Bonossokoun Arsène Ghislain Somda, précédemment directeur du transport et de la logistique de la société. Nommé en Conseil des ministres le mercredi 6 mars 2024, il remplace à ce poste Boubacar Seye, autorisé à faire valoir ses droits à la retraite. Ce dernier aura passé plus de quatorze mois à la tête de cette société cotonnière.
Ingénieur des techniques du développement rural, le nouveau directeur général n’est pas étranger à la boite. En plus de 30 ans de carrière à la SOFITEX, il a occupé plusieurs postes au sein de la société à savoir : correspond coton dans les départements de N’Dorola et de Satiri, chef de zone cotonnière du Kénédougou, chef de régions cotonnières de Houndé puis de Banfora, chef de services des infrastructures de transports à la direction des transports et de la logistique de la SOFITEX, chef de service des transports intérieurs et de la logistique et directeur des transports et de la logistique de la société. C’est dire donc que le secteur du coton en général et celui de la SOFITEX en particulier, n’ont pas de secret pour le nouveau directeur général.
Pur produit de la SOFITEX, il devient ainsi le troisième cadre interne ayant été nommé à la tête de la société. Ce, après Jonas Bayoulou et Boubacar Seye. En promettant de s’inscrire dans la dynamique de ses prédécesseurs, Arsène Ghislain Somda a pris l’engagement de travailler pour le rayonnement de la filière coton. Il a appelé ainsi l’ensemble des producteurs et de ses collaborateurs à resserrer les rangs autour du défi de la production de l’or blanc.
Ira Korotimi à Ouagadougou pour ICI1FO