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Un sacré travail est mis en œuvre au jour le jour par les pensionnaires du Centre d’Observation des Mineurs de Bouaké (COM). Lors d’une visite de courtoisie à Madame Koissi Léa née Kehi, directrice du COM, nous avons été estomaqué par les prouesses effectuées par les mineurs dudit centre, appelés malheureusement mineurs en prison par une frange de la population.
Dans la mouvance de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, ICI1FO.COM a appris que ces adolescents s’adonnent à la fabrication des bouquets de fleurs avec les couleurs du drapeau ivoirien, pour apporter leur soutien aux éléphants. Lesdits bouquets estampillés “Bouquets CAN du COM de Bouaké”, sont des véritables chefs-d’oeuvre dignes des musées.
En effet, le COM est une structure de la Direction de la Protection Judiciaire de l’Enfance et de la Jeunesse (DPJEJ), sous tutelle du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Il reçoit en rééducation les mineurs infracteurs âgés de 13 à 17 ans. L’objectif visé par ce centre est de faciliter la réinsertion de ces jeunes et prévenir leur récidive. Ils bénéficient pour cela de prises en charge socio-éducatives, hygiénique, médicale, alimentaire, etc… par une équipe éducative pluridisciplinaire.
Le Centre est dirigé par la dynamique Madame Koissi Léa née Kehi. Bien que privés de liberté, les pensionnaires du COM ont été instruits dans leur rééducation à la notion des valeurs sociales dont le patriotisme et le civisme. Ils ont pour cela, fabriqué des bouquets de fleurs à partir des balais avec des couleurs orange, blanc et vert pour matérialiser qu’ils sont en phase avec la CAN qui est actuellement en cours dans certaines villes du pays dont Bouaké.
À travers ces bouquets aux couleurs du drapeau ivoirien, les pensionnaires du COM de Bouaké disent merci à Kouess, acteur du film “Invisibles” qui leurs a offert en cadeau de Noël, une télévision pour valoriser leur Droit à l’information. Ils demandent pardon à la population de Bouaké offensée par leurs actes et disent grand merci à la DPJEJ qui oeuvre pour leur accorder une seconde chance de réinsertion sociale.
« On peut aimer son pays quel que soit l’endroit et les enfants du COM de Bouaké sont un bel exemple de patriotisme. Merci à la DPJEJ Côte d’Ivoire pour ses nobles actions à l’endroit des enfants de la Côte d’Ivoire.» a fait savoir la directrice du COM de Bouaké.
Christ Yoann pour ICI1FO
