Par jour, elle est payée à 2000 FCFA et en contrepartie, Awa doit faire rentrer la somme de 6000 francs dans la caisse. Le jour où elle n’atteint pas le quota demandé par son patron, elle est payée à 1500 francs ou même à 1000 francs en fonction du gain, explique une jeune fille.
Une autre ajoute que « Certaines personnes nous insultent quand on leur demande de l’argent. Parfois nous sommes traités de garibou (mendiant) et ce n’est pas facile. Il n’y a pas longtemps une femme m’a traité d’enfant de sorcière en langue mooré. Ce travail ne me plait pas mais je n’ai pas trouvé mieux », déclare Félicité, nom d’emprunt…
Ira Korotimi pour ICI1FO